Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/8

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place de la Concorde, quand tout à coup, du trottoir des Tuileries par lequel il la contournait, ses outils sur l’épaule, il lui sembla apercevoir, au pied de l’Obélisque, un peu au-dessus du sol, quelque chose d’anormal.

« Il passait d’ailleurs, sans plus se préoccuper de ce détail, quand, s’étant retourné une dernière fois « pour se rendre compte », il lui sembla que ce — quelque chose — avait forme humaine.

« Il se décida alors à traverser et marcha tout droit vers le monolithe, et quelle ne fut pas sa surprise quand, n’étant plus qu’à quelques pas, il reconnut que l’objet qui avait attiré son attention était un corps humain, appuyé debout devant la grille et dont les pieds ne touchaient pas le sol.

« Pris de peur et redoutant d’être mêlé à une mauvaise affaire, l’ouvrier avait fait volte-face et s’éloignait, quand le hasard voulut qu’il croisât deux agents de la ville. Ceux-ci, frappés du trouble de sa physionomie, l’interpellèrent et, ahuri, trouvant difficilement ses mots, il leur fit part de son étrange découverte, et tous trois revinrent vers l’Obélisque.

« Il ne s’était pas trompé : c’était bien le corps