Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/88

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la portière de l’autre compartiment où se tenaient les voyageurs n’avait pas été tiré. Tout ceci fut établi par Rouletabille grâce à un questionnaire très serré dans le détail duquel je n’entre point, mais dont je donne le résultat pour établir nettement les conditions extérieures du voyage des Darzac jusqu’à Bourg et de M. Stangerson jusqu’à Dijon.

Arrivés à Bourg, les voyageurs apprenaient que, par suite d’un accident survenu sur la ligne de Culoz, le train se trouvait immobilisé pour une heure et demie en gare de Bourg. M. et Mme  Darzac étaient alors descendus, s’étaient promenés un instant. M. Darzac, au cours de la conversation qu’il eut alors avec sa femme, s’était rappelé qu’il avait omis d’écrire quelques lettres pressantes avant leur départ. Tous deux étaient entrés au buffet. M. Darzac avait demandé qu’on lui remît ce qu’il fallait pour écrire. Mathilde s’était assise à ses côtés, puis elle s’était levée et avait dit à son mari qu’elle allait se promener devant la gare, faire un petit tour pendant qu’il finirait sa correspondance.

« C’est cela, avait répondu M. Darzac. Aussitôt que j’aurai terminé, j’irai vous rejoindre. »

Et, maintenant, je laisse la parole à M. Darzac :