Page:Leroux - Mister Flow.djvu/237

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caché le goût qu’elle avait gardé pour son existence d’autrefois. Je ne doute point que ce soit elle, car c’est une ensorceleuse, qui vous a poussé à d’aussi audacieuses extravagances. Je lui ai écrit ce que je pensais à cet égard. C’est fou, ce que vous avez fait là, tous les deux… À la lecture des journaux, j’ai souvent tremblé pour elle et aussi pour la réputation de ce pauvre Mister Flow. Avez-vous songé à la responsabilité que vous encouriez ? Vous avez commis des fautes impardonnables. Tant dans le coup de l’affaire Boieldieu que dans celui de la cité Rougemont. Vous ne vous en êtes pas trop mal tiré au Havre. Mais, vous avez eu tort de vous abandonner aux délices de Capoue sur la Déesse… Enfin, tout est bien qui finit bien !…

— Cependant, Durin, l’histoire de l’automobile rouge n’était pas si mal que ça !…

— Ah ! ça je vous l’accorde, c’est du bon Mister Flow ! Tout compte fait, je n’ai qu’à vous remercier et je vous annonce que vos honoraires seront à la hauteur de ma satisfaction. Parlons, maintenant, du procès. Nous passons le 10 octobre L’affaire sera réglée en cinq minutes.

— Je crois que vous pouvez compter sur le sursis.

— D’autant que sir Archibald est de retour en France et viendra me réclamer à l’audience. Le soir même je rentre à son service. Et, et, mon Dieu !… Je crois bien que nous nous dirons adieu pour toujours !…

— Je l’espère, Durin !

— Vous regrettez quelque chose ?