Page:Les Amours, galanteries et passe-temps des actrices, 1833.djvu/27

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concevoir l’idée de ces hommes qui vont chercher la volupté dans un lieu si peu propre à lui servir d’asile, donc mon jeune amant n’osant m’insinuer de me prêter à sa fantaisie, s’en dédommageait en ne prenant dans nos ébats amoureux que des attitudes où l’autel sur lequel il brûlait de sacrifier fut au moins en évidence, c’est ainsi qu’il en vint à imaginer la posture charmante que je vais vous décrire.

C’était un soir après avoir fait ensemble les plus agréables folies : Tiens ma chère amie, me dit-il, si tu veux te prêter à mes désirs, nous allons jouir d’un bonheur que tu n’as pas encore connu, moi qui m’imaginais qu’il voulait me traiter comme Jupiter traita Ganimède. N’espérez pas, lui dis-je, que vous me déciderez jamais à de pareilles horreur. — Enfant, me dit-il en souriant, l’horreur n’est que dans ton imagination, et si jamais tu avais éprouvé une seule fois tout ce qu’une femme peut sentir