Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, I.djvu/28

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DISSERTATION, etc.

toutes les histoires du premier volume excitent tellement la curiosité dès les vingt premières lignes, qu’en effet il est bien difficile de n’avoir pas envie de savoir le reste, sur-tout lorsqu’on peut dire ce que le sultan disoit de sa femme en se levant ; Je la ferai toujours bien mourir demain.

La vogue qu’eurent les Mille et une Nuits dans leur nouveauté, fit bientôt éclore les imitateurs, qui marchent toujours à la suite des succès. Ainsi l’on vit paroître les Mille et une Heures, les Mille et un Quart-d’Heure, etc. ouvrages ingénieux, fort au-dessous de leurs modèles.