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Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, III.djvu/129

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CONTES ARABES.

« Allez, me dit-il, retournez chez vous ; on va vous donner quelque chose de ma part pour vous consoler d’avoir manqué le régal auquel vous vous attendiez. » « Commandeur des croyans, repris-je, je supplie votre majesté de trouver bon que je ne reçoive rien qu’après lui avoir raconté l’histoire de mes autres frères. » Le calife m’ayant témoigné par son silence qu’il étoit disposé à m’écouter, je continuai en ces termes :