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Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, III.djvu/219

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CONTES ARABES.

boire de vin, car je vous avois bien dit que je pourrois vous manquer de respect. J’en suis très-fâché, et je vous en demande mille pardons. »

» À peine eut-il achevé ces paroles, que le Barmecide, au lieu de se mettre en colère, se prit à rire de toute sa force. « Il y a long-temps, lui dit-il, que je cherche un homme de votre caractère… »

« Mais, Sire, dit Scheherazade au sultan des Indes, je ne prends pas garde qu’il est jour. » Schahriar se leva aussitôt ; et la nuit suivante, la sultane continua de parler dans ces termes :