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Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, III.djvu/338

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LES MILLE ET UNE NUITS,

que ce ne fût l’esclave confidente de Schemselnihar, comme en effet c’étoit elle. Le joaillier la reconnut pour l’avoir vue quelquefois chez Ebn Thaher, qui lui avoit appris qui elle étoit. Elle ne pouvoit arriver plus à propos pour empêcher le prince de se désespérer. Elle le salua…

« Mais, Sire, dit Scheherazade en cet endroit, je m’aperçois qu’il est jour. » Elle se tut, et la nuit suivante elle poursuivit de cette manière :