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Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, III.djvu/430

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LES MILLE ET UNE NUITS,

roun Alraschild et de l’aimable Ali Ebn Becar, prince de Perse. »

Quand Dinarzade vit que la sultane sa sœur avoit cessé de parler, elle la remercia, le plus obligeamment du monde, du plaisir qu’elle lui avoit fait par le récit d’une histoire si intéressante. « Si le sultan veut bien me souffrir encore jusqu’à demain, reprit Scheherazade, je vous raconterai celle du prince Camaralzaman[1], que vous trouverez beaucoup plus agréable. » Elle se tut ; et le sultan qui ne put encore se résoudre à la faire mourir, remit à l’écouter la nuit suivante.


  1. C’est, en Arabe, la lune du temps, ou la lune du siècle.