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Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, III.djvu/86

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LES MILLE ET UNE NUITS,

et qu’il ne sera midi que dans trois heures. » « Je ne m’arrête point à cela, lui dis-je : les gens d’honneur et de parole préviennent le temps qu’on leur a donné ; mais je ne m’aperçois pas qu’en m’amusant à raisonner avec vous, je tombe dans les défauts des barbiers babillards : achevez vîte de me raser. »

» Plus je témoignois d’empressement, et moins il en avoit à m’obéir. Il quitta son rasoir pour prendre son astrolabe ; puis laissant son astrolabe, il reprit son rasoir…

Scheherazade voyant paroître le jour, garda le silence. La nuit suivante, elle poursuivit ainsi l’histoire commencée :