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LES MILLE ET UNE NUITS,

SÉPARATION
DU PRINCE CAMARALZAMAN D’AVEC LA PRINCESSE BADOURE.


L’oiseau après avoir fait son coup, s’étoit posé à terre à peu de distance, avec le talisman au bec. Le prince Camaralzaman s’avança dans l’espérance qu’il le lâcheroit ; mais dès qu’il approcha, l’oiseau fit un petit vol et se posa à terre une autre fois. Il continua de le poursuivre ; l’oiseau après avoir avalé le talisman, fit un vol plus loin. Le prince qui étoit fort adroit, espéra de le tuer d’un coup de pierre, et le poursuivit encore. Plus il s’éloigna de lui, plus il s’opiniâtra à le suivre et à ne le pas perdre de vue.

De vallon en colline, et de colline