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PRÉFACE

mes, ayant paru après la mort de M. Galland, il est possible qu’il s’y soit glissé quelques histoires qui ne soient pas des Mille et une Nuits. Ce qu’il y a de certain, c’est que plusieurs histoires des derniers volumes ne se trouvent pas dans les manuscrits des Mille et une Nuits connus jusqu’à présent.

On a reproché à M. Galland de s’être donné trop de liberté en traduisant[1]. En lui faisant ce reproche, on n’a peut-être pas fait assez d’attention à la différence du génie des langues, et à la nature de l’ou-

  1. M. de Murr, dans sa Dissertation sur les Contes arabes dans les Mille et une Nuits. M. Richardson, dans sa Grammaire arabe.