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Page:Les Tableaux vivants, 1997.djvu/65

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fureur sacrée. Je sautai sur le sofa, j’enconnai la belle. Au premier coup qu’elle me rendit, le mouchoir tomba.

— Ma cousine la Galissière !

— Mon cousin de la Brulaye !

— Ah ! tant pis !… Je… je le fais !

— Je dé… je décharge !

La jouissance nous avait saisis tous les deux comme la foudre et nous avait épargné l’embarras d’une si étrange rencontre…

— Puisque vous m’avez baisée, mon cousin…

— Puisque je vous ai foutue, ma cousine…

Blanche se tordait de rire !

— Ils étaient parents ! criait-elle ; ils étaient parents !

Cependant la marquise, d’une voix languissante, demandait à Blanche où était le godemichet de la princesse. Blanche apporta le monstre en triomphe, et sur un signe de sa complice se l’attacha autour des reins ; puis elle voulut le mettre à la marquise.

Mais celle-ci ne s’amusait pas à des jeux si simples ! Elle fit coucher Blanche sur le sofa et l’enfourcha résolument. L’énorme godemichet n’entra point sans la faire gémir ; mais il entra enfin. La marquise alors, s’adressant à moi, me dit :

— Mon cousin, prenez ce qui vous reste.

Ce qui me restait, c’était le cul !

Je m’en accommodai, comme on pense. Les entrailles où j’allais pénétrer étaient de ma famille ! Comme je me présentais un peu brusquement, ma cousine m’arrêta d’un coup bien appliquée de son croupion de satin.

— Savez-vous seulement sodomiser ? me dit-elle. Ah ! Richard, l’habileté n’est point d’entrer jusqu’au fond. Il y a au bord un muscle, un anneau qui serre…