Page:Les Veillées du Père Bonsens - Premier entretien (vol 1 et 2), 1865.pdf/37

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de trouver un grain de poussière. Mais enfin, c’est bien fatigant de toujours laver et frotter ; et de ne pouvoir garder sa maison propre et soignée, sans que quelqu’un vienne tout bouleverser. Puis revenant dans la chambre d’entrée qui sert aussi de cuisine, elle reprend un air souriant : — Eh ! chère Monique, et toi ma bonne Scholastique, d’où venez-vous donc à ces heures et par des chemins pareils ? J’espère que vous allez passer la nuit ici. On va vous faire une bonne tasse de thé chaud et mettre vos chevaux dans l’étable. Vous savez, c’est de bon cœur. On n’a pas grand’chose à vous offrir, mais enfin à la guerre comme à la guerre. Si vous nous aviez fait avertir, on…

Scholastique. — Merci bien, mais…

Monique. — En vous remerciant ; mais il faut que je me rende, les enfants…

Scholastique. — Eh ! moi aussi ; vous savez, j’ai ma petite dernière qui…