Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/181

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XXXI

Ayant atteint la quarantaine,
Jugeant avoir assez (bringué),
Tinté, tinté, tintaine, tinté,
Avoir assez fait de fredaines,
Elle songea à se retirer,
Tinté, tintaine, tinté !

XXXII

Elle liquida ses affaires,
Fit ses adieux au grand Paris,
Tinti, tinti, tintain, tinti,
Puis elle se dit : « la chose est claire,
J’ vais m’en aller dans mon pays,
Tinti, tintaine, tinti ! »

XXXIII

Alors elle vécut heureuse,
Sans regret et sans nul souci
Tinti, tinti, tintain, tinti,
Menant toujours un’ vie joyeuse,
Et s’envoyant plus d’un ami,
Tinti, tintaine, tinti !

XXXIV

Et quand la mort vint la surprendre,
Entre les cuiss’s d’un marmiton,
Tonton, tonton, tontaine, tonton,
Elle mourut la pine au ventre,
Le con fendu jusqu’au menton,
Tonton, tontaine, tonton !


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