Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/197

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Peu d’hommes sont assez experts en la matière
Pour bien branler un con : c’est une erreur grossière,
De chagriner en vain, au-dessous du pubis,
Ce bouton délicat qu’on nomme clitoris.
Il est autre façon, permettant de mieux faire ;
Je me croirais ici coupable de la taire ;
Les lèvres s’écartant, introduisez un peu
Dans le vagin, en haut, votre doigt du milieu.
Le con ainsi saisi, que vos doigts, les quatre autres.
Aillent sournoisement, comme de bons apôtres,
Fourrager dans les coins. Remuez en verceau :
Opérer autrement est le fait d’un puceau.
Avant de commencer un chapitre plus grave,
Je réfléchis. Lecteur, sais-tu faire l’octave ?
Chacun sait que les doigts d’un joueur de piano,
Pour doubler une basse — par exemple le do —
S’écartent, pour frapper les deux notes extrêmes.
Pour doubler le plaisir, les procédés sont mêmes ;
Faites l’octave au cul quand vous branlez le con,
Ne l’oubliez jamais, chatouillant un téton.

Je parlerai fort peu des manières de foutre ;
C’est l’enfance de l’art et c’est vulgaire, en outre.
Donc deux mots seulement, quelques sages conseils,
Pour vous guider dans l’art de faire vos pareils.
Laissez aux jeunes gens les poses fatiguantes,
Qui, pour l’expert fouteur, sont plus qu’extravagantes.
L’amateur sensuel, qui goûte le plaisir, —
Baise à la paresseuse. Encore, il faut choisir,
Car la pose se fait de plus d’une manière.
Je préfère beaucoup le faire par derrière ;


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