Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/200

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Elles veulent bien laisser croire qu’elles dorment,
Mais se le faire faire est projet qu’elles forment,
Essayez-le, surtout le matin, au réveil :
Alors que votre amante, encore en son sommeil,
Vous a le dos tourné. Soulevez sa chemise ;
Caressez doucement, et comme par méprise,
Son cul tout chaud encore des ardeurs de la nuit,
À ce contact si doux le bander se produit.
Promenez en pinceau le bout de votre pine,
Du con jusqu’au dos ; cette mode est divine.
Parfois arrêtez-le dessus le trou du cul ;
Cela prépare bien, soyez-en convaincu.
Branlez toujours le con pendant cet exercice ;
Vous en retirerez un très grand bénéfice.
Pour lors, vous n’avez plus qu’à pousser en douceur ;
Vous entrez sans avoir causé nulle douleur.
Croyez-vous qu’Eve seule ait avalé la pomme ?
Vous souriez, je vois et vous dites : « Et l’homme ? »
Un avis, là-dessus, n’est pas simple à donner.
Pourquoi, si cela plaît, ne pas s’y adonner ?

Pourquoi n’admirer, et cela fort vous vexe,
Que les beautés dont Dieu gratifie le sexe ?
Par sottise, pourquoi traiter d’iniquité
Ce que, par hygiène, aimait l’antiquité ?
On prétend qu’au Couvent, jadis, au Moyen Age,
Les moines pratiquaient fortement l’enculage.
Les femmes n’étaient pas admises au dortoir,
C’était entre eux, dit-on, qu’ils jetaient le mouchoir
Tous se déshabillaient par besoin de prière ;
Disposés en un rond, se prenaient le derrière ;


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