Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/78

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Vous y remarquerez l’urine
De la pompeuse Césarine
Enfermée au sein d’un flacon.
C’est un excellent spécifique ;
Pour rendre une femme lubrique,
Il suffit d’en frotter son con.
Puis, vous y verrez la matrice
De la superbe impératrice
Qui a donné le jour à Néron ;
Ce prince fit ouvrir sa mère
Afin de voir par quel mystère
Il était sorti de son con.
Vous verrez aussi Pénélope,
Qui, dans la cuisine d’Esope,
Branlait la pine aux marmitons ;
Il fallait voir ce saint ermite,
Qui déchargeait dans la marmite
Pour faire écumer le bouillon.

Vous y verrez le grand Ulysse
Atteint par une chaude-pisse
Qui, lui tombant dans un rouston,
Força ce prince bon et sage
À porter, pendant un voyage,
Ses couilles dans un vieux chausson.

Vous verrez aussi Diogène,
L’un des plus grands fouteurs d’Athènes :
Le bougre, pour passer son temps,
À coups de vit, sur une assiette,
S’amuse à casser la noisette
Qu’il offre gratis aux passants.


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