Ami, que demandes-tu pour avoir sauvé cet enfant ?
Rien !
Nous sommes à la recherche de son père, prisonnier d’une de vos tribus !
Il n’y a pas chez nous de prisonniers.
Quoi !… il y a un an, un navire n’a pas fait naufrage sur cette côte ?
Aucun naufrage n’a eu lieu sur ces côtes. Aucun naufragé n’est parmi les miens.
Mon Dieu ! tout espoir est-il donc perdu !
Souviens-toi, ami, souviens-toi… C’est mon père, c’est mon frère, que ma sœur et moi nous cherchons !
Là-bas, à Valparaiso… peut-être trouverait-on quelque nouvelle ?
À Valparaiso, milord !…
Nous allons nous y rendre, Robert, et si nous n’y trouvons pas de nouveaux indices, nous repartirons pour accomplir notre mission tout entière ! (À Thalcave.) Ami, tu peux nous être utile, tu peux recueillir des renseignements qui nous échapperaient. Viendras-tu avec nous jusqu’à Valparaiso ?
Jusque-là et plus loin s’il le faut ! L’enfant m’a appelé son ami, son sauveur ! (Mettant sa main sur l’épaule de Robert.) C’est presque mon enfant à moi. Je ne le quitterai que le jour où je l’aurai remis aux bras de son véritable père !
Allons, continuons notre route…
(Nouveaux grondements plus violents que tout à l’heure.)