Page:Les voyages au théâtre par A. D'Ennery et Jules Verne.djvu/268

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PAGANEL.

Et maintenant, l’adresse. (Il met la lettre dans une enveloppe qu’il ferme soigneusement.)

(Ayrton monte à cheval.)

PAGANEL, lui remettant la lettre.

Voilà !

MARY.

Que Dieu vous conduise, Ayrton !

TOUS.

Adieu ! adieu !

(Ayrton va partir.)



Scène V

Les Mêmes, THALCAVE.
THALCAVE.

Arrêtez ! Empêchez cet homme de partir !

GLENARVAN.

Ayrton ?

THALCAVE.

Ce n’est pas Ayrton, c’est Ben-Joyce qu’il se nomme !

TOUS.

Ben-Joyce !

GLENARVAN.

Ben-Joyce ! (Il s’élance à la tête du cheval dont il saisit la bride. Ayrton décharge son revolver sur lui et disparaît par la droite.)

MARY, s’élançant vers Glenarvan.

Ah ! milord !…

GLENARVAN, chancelant.

Rien !… ce n’est rien !… (Il tombe dans les bras de Thalcave qui le fait asseoir.) Ben-Joyce ?…

(À ce moment, Ayrton reparaît et traverse à cheval le fond de la forêt.)

THALCAVE.

Ma carabine !

PAGANEL, prenant la carabine de Thalcave, fait feu.

Manqué !