Page:Les voyages au théâtre par A. D'Ennery et Jules Verne.djvu/271

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ARABELLE.

Se battre ! On va se battre ! Ah ! grand Dieu !… Ah ! je vais m’évanouir !

PAGANEL.

Ce n’est pas le moment… milady ?…

ARABELLE.

Eh bien, non ! je ne m’évanouirai pas ! Plus de nerfs, plus de faiblesse !… Qu’on me donne un fusil !

PAGANEL.

Un fusil !…

ARABELLE.

Oui, oui, oui, un fusil ! (Prenant celui de Paganel.) Donnez-moi Cela, géographe. (Se campant prête à tirer.) Et qu’ils viennent, ces bandits ! Moi aussi je suis prête à les recevoir !

PAGANEL.

C’est un vrai rifleman !

(Toutes les dispositions ordonnées par Glenarvan sont prises, et chacun attend le moment de faire feu.)