secours sera en vue d’Irkoutsk le 24 septembre, et qu’une sortie générale, exécutée ce jour-là, écrasera les ennemis entre deux feux… (Il referme la lettre. À Strogoff.) Tu as entendu et tu te souviendras ?
J’ai entendu et je me souviendrai.
Tu traverseras les lignes tartares ! Tu passeras quand même !
Je passerai ou l’on me tuera.
Le czar a besoin que tu vives !
Je vivrai… et je passerai.
Jure-moi que rien ne pourra te faire avouer ni qui tu es, ni où tu vas !
Je le jure.
Pars donc, et quand il s’agira de surmonter les plus grands obstacles, de braver les plus menaçants périls, redis-toi ces paroles sacrées : « Pour Dieu, pour le czar… »
« Pour la patrie ! »
(Strogoff sort par la droite, après avoir salué militairement. — Alors les portières se relèvent, les invités rentrent dans le salon.)
La fête populaire va commencer. Mesdames, prenez place à ce balcon.
(Tous se dirigent vers le balcon.)