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de Dovrdan.

leurs appartenances & dependances, & en ayons eſté receus en foy & hommage de Monſieur le Roy, reſerué le viaige de noſtre tres-cher couſin Meſſire Loüis Comte d’Eſtampes. Et il ſoit ainſi que nous n’ayons qu’vn ſeul fils & deux filles qui ſont mariées, & que noſtre tres-chier & tres-amé frere Philippe Duc de Bourgongne ait pluſieurs enfans maſles & femelles, & ſoit diſpoſé au plaiſir de Dieu d’en auoir encores d’autres, Et pour la tres-parfaicte amour que nous auons à noſtredit frere & à ſes enfans, tant pour raiſon naturelle comme pour les tres-grands biens, honneurs, prouffits & plaiſirs que noſtredit frere nous a faits toute ſa vie & fait chacun iour, Nous voudrions plus (ou cas que nous treſpaſſerions ſans hoir maſle procreé de noſtre corps en loyal mariage) que leſdits Comtez, chaſteaux, villes & Chaſtellenies veinſſent & eſcheuſſent à noſtredit frere à ſes enfans maſles, & à leurs ſucceſſeurs maſles procréez en droite ligne qu’à nos filles ne autres perſonnes quelſconques. Nous (pour les conſiderations deſſuſdites & autres juſtes & raiſonnables qui à

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