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LES AUTOGRAPHES.

3. Le roi Henri VIII au cardiual Wolsey.

4. Le roi Jacques V, d’Ecosse, au roi Henri VIII.

5. Marie Tudor reine de France, femme de Louis XII, au cardinal Wolsey.

6. Marguerite Tudor, reine d’Ecosse, à Wolsey (1517).

7. Anne de Boleyn à Cranmer (?).

8. La reine Catherine Parr au roi Henri VIII.

9. Prince Edouard (Edouard VI) à Catherine Parr.

10. La reine Marie (fille de Henri VIII et de Catherine d’Aragon) à l’amiral lord High.

11. La princesse, plus tard reine Elisabeth, au duc de Somerset (relative à une proposition de mariage).

12. Edouard VI fils d’Henri VIII et de Jane Seymour.

13. Marie Stuart, reine d’Ecosse, à la reine Elisabeth.

« Ma Dame ma bonne sœur, jay guarde si longue silence non pour « paresse ou faulte de désir de vous ramentevoir moy et mes affayres « ou de vous fayre ouverture qui vous fust si agréable que je puisse « par ce moyen recouvrir quelque part en vottre bonne grâce, mays « par creinte de vous importuner ne voiatit aucune de mes lettres « avvoir cest heur de mériter responce de vous comme souvent je lay « écrit à Monssieur de la Mothe ambassadeur du Roy Monsieur mon « bon frère, le priant de fayre tant pour moy que de m’advertir de « que je pourreys éviter ou amander en mes dittes lettres, pour les « vous fayre trouver dignes au moings de quelque favorable responce ; « mays il ne m’a donnay augune lumière en cela sinon toutes les foys « qu’il m’a écrit, il me promet beaucoup de vottre bon naturel vers « moy me conseillant d’en fayre preuve de reschief et vous sollissiter « par mes lettres avvoir mémoyre de moy ; ce qui est cause que je me « suis enhardye de vous fayre la présante par laquelle je vous suppli « ray de me donner responce à mes resquestes précédantes et à celles « que Monssieur de la Mothe vous a faytes de ma part, ou bien me « fayre entendre comme je doubray gouverner pour obtenir plus ai « niable traitement de vous, atendant que dieu vous inspire à mettre « fin à mes longs enuits ou que je puisse avvoir subject de vous donner « occasion de m’estimer vostre obligée et affectionnée amye aussi bien « comme je vous suis prosche parente. Et pour ne vous ennuier de « trop prolixe discours je nentreprendray pour ceste foys de particula « riser davvantasge l’affection que j’ay de vous complaire, vous priant