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Bureau de la colonisation

J’emprunte du livre de M. Aug. Chénier, dans son ouvrage « Notes historiques sur le Témiscamingue », ces quelques réflexions :

« Le comté de Témiscamingue n’est encore qu’au berceau de son industrie minière et, déjà, il possède les mines les plus riches du continent. L’avenir dira ce que son sous-sol contient de valeurs minières. »

« Mais il ne faudrait pas que la recherche de l’or fit oublier que le sous-sol de notre comté est déjà, par lui-même, une grande richesse. Si l’industrie minière procure des profits, n’oublions pas qu’elle exige d’abord des capitaux considérables, comporte des risques parfois désastreux et qu’à tout le moins, sa vie est limitée à un temps relativement court. »

« L’agriculture, au contraire, n’exige que du courage et de la persévérance. Lorsque, dans une région comme la nôtre, une industrie prospère auprès de l’agriculture, l’une et l’autre se complètent : l’agriculture résout des problèmes épineux à l’industrie et celle-ci devient un complément au succès déjà assuré de l’agriculture. »

« Notre sol ! en 1885, nos pères s’en emparèrent, assurant ainsi à leur pays et à leur race un des plus riches patrimoines de la Province de Québec. »

Lorsque l En 1931, le Ministre de la Colonisation, l’Hon. Hector Laferté, s’entendait avec le Ministre de l’Immigration et de la Colonisation, à Ottawa, l’Honorable W. A. Gordon, pour un plan de colonisation, le plan Gordon. 440 familles et 65 célibataires vinrent s’établir sous ce plan.

En 1934 c’était le plan Vautrin et en 1935 Rogers-Auger qui est encore en force. De ces trois plans sortit une masse compacte de colons. Il fallait coordonner les efforts. Jusqu’ici chef de district dépendait de Montréal