Page:Liszt - Pages romantiques, 1912, éd. Chantavoine.djvu/94

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tères généraux, (et dans leur énumération j’ai placé en première ligne la subalternité) d’un double point de vue ; comme causes et effets, principes et conséquences, — résultats nécessaires de leur action et de la réaction sociale. M. Germanus qui déplore avec tant d’esprit et déraison le manque d’éducation « d’une bonne moitié » — disons plus exactement des deux tiers et même des trois quarts d’entre nous, comprendra sans peine, combien il serait miraculeux que des individus qui, en fait de littérature, se nourrissent des œuvres complètes de M. Paul de Kock, et auxquels une demi-douzaine d’articles du Dictionnaire philosophique de Voltaire tiennent lieu de Credo, exerçassent avec dignité un ministère social quelconque.

Or nous le demandons, est-ce la majorité ou la minorité des musiciens qui se trouve à ce point ?…

Que M. Lepic ne s’imagine pas que certains aperçus m’aient échappé — qu’il ne s’étonne point de ne les rencontrer en aucun endroit des articles précédents. Ces aperçus sont beaucoup plus vagues et imaginaires que les maux avec lesquels il me reproche de sympathiser, et je serais pour ma part bien plus en droit de m’étonner de ce qu’au lieu de reproduire et de discuter la question dans ses termes généraux et essentiels, il l’ait tronquée et rapetissée (par inadvertance sans doute) au point de la fausser presque entièrement. Tout en partageant cette opinion de mon honorable collègue « que dans les questions de sociabilité comme dans