Page:Livre du Chevalier de La Tour Landry.djvu/15

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dans une pièce de 1182[1], dans ce dernier cas avec le titre, concluant pour notre supposition, de sénéchal d’Anjou. En 1200, un Landry de La Tour, sire dudit lieu, de lIsle de Bouin, de Bourmont, de la Cornouaille, etc., eut procès à raison du tiersage de Mortaigne, à cause de l’Isle de Bouin[2]. Vingt ans après, on trouve un personnage de ce nom, et déjà avec le prénom de Geoffroy ; au mois de mai 1220, le jour de la Trinité, un Geoffroy de La Tour est entendu à Nantes à propos du ban du sel, que se disputoient le duc de Bretagne et l’évêque de Nantes[3]. Trente ans après, un autre Landry de Latour échangea cette terre, déjà nommée, de l’Isle de Bouin, avec le sieur de Machecou, contre celle de Loroux-Bottereau ; et, vers la fin de ce même siècle, nous retrouvons un autre Latour, encore avec le prénom de Geoffroy ; car « Geuffrey de la Tor, escuier », figure avec Olivier de Rogé, Bernabes, seigneur de Derval, Guillaume de Derval et autres, dans une convention passée entre le duc de Bretagne Jean II et les nobles, par laquelle il consent à changer le bail et garde-noble en rachat ; la pièce est datée de Nantes « le jour du samedi avant la feste Saint-Ylaire, en l’an de l’incarnation mil deus cent sessante et quinze (1276), o meis de janvier[4]. »

  1. Dom Lobineau, Preuves, col. 316; et Dom Morice, Preuves, I, col. 689.
  2. Généal. ms. 1.
  3. Dom Lobineau, Histoire, I, 215 ; Preuves, col. 377 ; et Dom Morice, Histoire, I. 1750, p. 150 ; et Preuves, I, col. 847.
  4. Dom Lobineau, Histoire, I, 272 ; Preuves, col. 426 ; — et Dom Morice, Histoire, I, p. 206 ; et Preuves, I, col. 1039.