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Page:Lizeray - Leabar gabala, Livre des invasions de l’Irlande, 1884.djvu/44

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autorités, il ne découvrit, pendant sa vie dans l’étendue du pays que trois lacs, trois lacs vastes, immenses, et neuf grandes rivières. Le lac de Dréaman, le lac de Luimnéac, le lac Blanc à l’extrémité ouest de Iorras, la rivière Liflé et la Laoi que nous mentionnons souvent et qui sont mentionnées par chaque druide savant ; remplacement propre des débordements sont dans les vieilles relations des anciens lacs d’Irlande. Muaid, Sligé, Samair de renom, Buais au courant renommé, clair, Bini, Modairn, la Fionn, aux jolis cygnes, et Banna entre Léé et Elle. Sept lacs surgirent entre leurs rives d’une apparence unie, et cependant pittoresque. Ils débordèrent sur les enfoncements des vallées de l’Irlande pendant ce temps : Le lac de Laiglainé, le lac Cuan aux rives en gradins, le lac Rudraidé, roux sans justice[1], le lac de Técéat, le large lac de Méasq, le lac Con, le lac historique de Neilan. Après des exploits distingués accomplis avec ses chefs, mourut Partolan des Cent héros. Il éclaircit avec industrie, pour l’habiter, la Vieille plaine des volées d’Edar. La raison pour laquelle elle est appelée la Vieille plaine est son apparence nue. La mer pleine de bêtes est près de ce pays joli ; comme production, on y coupe des substances marines, parce qu’il n’y pousse ni foin ni tige ligneuse. Les sépulcres furent creusés par les braves hommes ; une puissance comme la leur n’existe pas parmi les saints. Affaiblis furent les hommes par la peste, ce ne fut un cas plaisant pour les beaux héros. Les hommes, les femmes, les garçons et les filles moururent dans le bois de la plaine de Moteirb. Ne fut saine ni heureuse pour le peuple de Samer, la peste de Partolan, en Bréagmag. Trois cents années, comme on mentionne, sur les tribus remarquables, nobles, régna une foule belle, jolie, adroite, dans la noble Irlande des Prés, qui fut pendant trente années complètes, une prairie avec des fleurs sauvages, desséchées après que moururent de la peste, pendant une se-

  1. Parce que Rudraidé s’y noya.