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soit égal à celui des deux nombres entiers de sorte qu’on ait

Partageons maintenant l’arc par des axes en parties égales ; il y aura de ces parties sur et sur À ces parties égales de et de correspondent aussi des parties égales de et de on a par conséquent

D’après cela, de quelque manière que l’on prenne les deux arcs entre les deux axes le rapport de à restera toujours le même. Si donc on pose, pour on aura, pour une valeur quelconque de

[1].

Le nombre étant un nombre inconnu soumis à la seule condition et d’un autre côté l’unité qui mesure la ligne pouvant être prise arbitrairement, on pourra, pour simplifier le calcul, choisir cette unité de telle sorte que le nombre devienne égal à la base des logarithmes de Neper.

On peut encore remarquer que pour Donc non seulement la distance de deux parallèles va en diminuant (prop. 24), mais encore, lorsqu’on prolonge les parallèles dans le sens du parallélisme, cette distance finit par s’évanouir. Les lignes parallèles présentent donc le caractère des asymptotes.

  1. En effet, si l’on suppose la distance des axes infiniment petite, d’où l’équation précédente donne

    donc est constant, quel que soit et l’on a, en considérant comme fonction de

    d’où, et étant des constantes arbitraires,

    De plus, décroît lorsque croît (prop. 24). Donc doit être moindre que l’unité. En représentant ce nombre par étant on a l’équation qu’il s’agissait de démontrer. (Note du traducteur)

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