Page:London - Le rêve de Debs, trad Postif, paru dans Regards du 7 au 28 mai 1936.djvu/25

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même de tours de vis en question, insinua Brentwood, un des plus vils renards de la corporation des avocats. Le receleur ne vaut pas mieux que le voleur, ricana-t-il. Vous n’avez pas mis la main au pressoir, mais vous avez pris votre part de la cuvée.

— Ceci est tout à fait en dehors de notre affaire, Brentwood, dit Bertie d’une voix traînante. Vous vous montrez aussi médiocre que Hanover en empiétant sur la question morale. Je n’ai pas dit que telle ou telle chose était bonne ou mauvaise. Toute la société est pourrie, je le sais : et si je regimbe, c’est en vous entendant brailler maintenant que vous voilà par terre et que le monde ouvrier vous serre la vis. Naturellement, j’ai participé aux bénéfices que je vous reproche, et grâce à vous, Messieurs, sans mettre la main personnellement à la répugnante besogne. Vous vous en êtes chargés pour moi, non pas, vous pouvez m’en croire, que je sois plus vertueux que vous, mais parce que mon bon père et ses divers frè-