Page:Lorrain - L’Ombre ardente, 1897.djvu/96

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r. OMTînE AE DKXTK LA BELLK AU BOIS QU’A REVEILLEE La Belle au Bois, quu'n réveillée Le beau prince franc Clodomir, A préféré se rendormir Dans la ronce et l’herbe mouillée. Plutôt que vivre et que souffrir Au sinistre oubli résignée, La Belle a dit à l’araignée : « Tisse tes toiles, araignée, « L’ombre est douce à qui va mourir Elle a mieux aimé, la charmante, Reprendre son rêve enivrant Que vivre en notre âpre tourmente. Oh ! les grands iris odorants, Les grands iris noirs de ténèbres Au seuil des sept donjons funèbres De la princesse au Bois dormant.