Page:Loth - Mabinogion, tome 1.djvu/375

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
375
LE SONGE DE RONABWY

Dyvet ; Gwrhyr Gwalstot Ieithoedd ; Addaon, fils de Telyessin ; Llara, fils de Kasnar Wledic ; Ffleuddur Fflam ; Greidyawl Galldovydd ; Gilbert, fils de Katgyfro (1) ; Menw, fils de Teirgwaedd ; Gyrthmwl Wledic ; Kawrda (2), fils de Karadawc Vreiehvras ; Gildas, fils de Kaw ; Kadyrieith, fils de Seidi. Beau-


(1) Katgyfro signifie qui suscite, met en branle le combat. Il y a plusieurs Gilbert mêlés aux alîaires du puyg de Galles, au xiie siècle. Le nôtre est vraisemblablement Gilbert de Clare, comte de Pembroke (il en eut le titre en 1138). Il était fils de Gilbert Fitz-Richard, gumm fameuš et :same me B1-rm, pl 280) ; qui s’empara notamment du pays de Cardigan et mourut vers 1114 (The Bruts, p. 303). Notre Gilbert fut le père du célèbre Richard de Clare. plus connu sous le nom de Stronghow, qui mourut en 1116. Il me paraît probable que le texte primitif portail :Gilbert mab Gilbert Kalgyfro ; son cheval, dans le Livre Noir de Carmnrthen (F. a. B. 11, p, 10, 11), est Ruther ehon Tuth Bleit :Élan sans peur, galop de loup.

(2) Les Triades du Livre Bouge le donnent comme un des truie Kynweíssyeit ou premiers serviteurs, ou ministres de Bretagne, avec Gwalchmei et Llâcheu (Mah, p. 302, I. 26) ; mais celles de Skene nomment avec Cawrdav, Caradawc, fils de Bran, et Owein flls de Maxen Vvledic (Skene, app. Il. p. —158).Gawrdav, lui aussi, a été le père de plusieurs saints (Iolo mss., p. 123). Il est cité dans les Propos des Sages (Iolo mss., p. 253).

    (Potvin, I. p. 170, 221). Ce fils Lohoz, tue un géant, Logrui, en suivant son habitude reste endormi sur le cadavre de sa victime. Kei (lfezl passant par là (la forêt de Logres), coupe la tête de Luluóz et la metavec le corps dans un cercueil de pierre. Il va alrgeant. lui coupe la tête, la pend à Parçon de sa selle et la présente à Arthur, comme preuve de sa vaillance. À l’appui de cette hypothèse, on peut citer l’épisode de Dillus dans Kalbwch et Olwen (trad. I, p. 209). Après une épigramme moquense d’Arthur, il est dit que les guerriers de Bretagne eurent grand’peine à mettre la paix entre eux et que dans la sulle Keine vint jamais à son aide.