Page:Loti - L’Horreur allemande, 1918.djvu/212

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couvait au fond de leurs vilaines âmes outrageusement infatuées ?… « Ils ont sur la conscience tous les grands crimes commis contre la culture en ces quatre derniers siècles (p. 158). On s’amoindrit par la fréquentation des Allemands ; ils placent tout sur le même niveau (p. 77) ; ils ont fait de l’Allemagne le pays plat de l’Europe (p. 159). Ils n’ont même une idée à quel point ils sont vulgaires, et ceci est le superlatif de la vulgarité. »


Et pour en finir avec ces citations, voici le véritable coup de massue, qui accable plutôt trop, et contre lequel il faut tout de même avoir l’impartialité de protester un peu (p. 156) : « Les Allemands ne sont représentés dans l’histoire de la connaissance que par des noms équivoques, n’ont jamais produit que des faux monnayeurs, tels Fichte, Schelling, Schopenhauer, Hégel, Schliermacher, même Kant et Leibnitz. Ils n’ont pas eu, jusqu’à présent, de psychologues. Or, la psychologie est presque la mesure pour la propreté ou la malpropreté d’une race. L’esprit allemand est pour mot une malpropreté en matière psychologique, qui est devenue une seconde nature ; une malpro-