Page:Loti - La Chanson des vieux époux, 1899.djvu/48

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l’âme sensible et qui le bousculaient ; il gémissait comme un petit enfant et des larmes coulaient de ses yeux sans regard. Il tâtait si au moins elle était bien peignée pour se présenter dans les demeures éternelles, si ses coques de cheveux étaient en ordre, et il voulut replacer les grandes épingles dans sa coiffure avant qu’on jetât la terre dessus…


On entendait un léger frémissement dans les feuillages : c’étaient les Esprits des ancêtres de Kaka-San qui venaient la recevoir à son entrée dans le pays des Ombres.

Elle avait fait des choses très malpropres dans sa boîte, pendant le laisser-aller bien pardonnable de la fin, et les coolies, pris de dégoût,