Page:Loti - Pêcheur d Islande.djvu/281

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aimait presque mieux avoir connu ce temps d’épreuve.

Maintenant tout était éclairci entre eux deux ; d’une manière inattendue, il est vrai, mais complète : il n’y avait aucun voile entre leurs deux âmes. Il l’attira contre lui dans ses bras et, leurs têtes s’étant rapprochées, ils restèrent là longtemps, leurs joues appuyées l’une sur l’autre, n’ayant plus besoin de rien s’expliquer ni de rien se dire. Et en ce moment, leur étreinte était si chaste que, la grand’mère Yvonne s’étant réveillée, ils demeurèrent devant elle comme ils étaient, sans aucun trouble.

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