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LE ROMAN D’UN ENFANT

moi d’impénétrables ténèbres, ma pensée se portait de préférence sur quelque église un peu isolée du monde, où la foi de mon troupeau serait encore naïve, où mon temple modeste serait consacré par tout un passé de prières…

Dans l’île d’Oleron, par exemple !

Dans l’île d’Oleron, oui, c’était là, au milieu des souvenirs de mes aïeux huguenots, que j’entrevoyais plus facilement et avec moins d’effroi, ma vie sacrifiée à la cause du Seigneur.