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XXXIV


Dans ce qui précède, je n’ai pas assez parlé de cette Limoise, qui fut le lieu de ma première initiation aux choses de la nature. Toute mon enfance est intimement liée à ce petit coin du monde, à ses vieux bois de chênes, à son sol pierreux que recouvrent des tapis de serpolet, ou des bruyères.

Pendant dix ou douze étés rayonnants, j’y passais tous mes jeudis d’écolier, et de plus j’en rêvais, d’un jeudi à l’autre, pendant les ennuyeux jours du travail.

Dès le mois de mai, nos amis les D*** s’installaient dans cette maison de campagne, avec Lucette, pour y rester, après les vendanges, jusqu’aux premières fraîcheurs d’octobre, — et on m’y conduisait régulièrement tous les mercredis soirs.