Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 3.djvu/208

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Une vierge aux pieds d’argent se baignait et arrosait les pommes d’or de ses mamelles dont la peau est de lait caillé.

Ses fesses rondes ondulaient l’une et l’autre en agitant leur peau plus mouillée que l’eau.

Et sa main étendue cachait le saillant Eurolas, non pas tout entier mais autant qu’elle le pouvait.


Rufin, V. 60.