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CHAPITRE III.

Examen de la méthode suivie dans les chapitres précédens, pour arriver à la détermination des effets thérapeutiques de la saignée et du tartre stibié.


Ce qu’il nous importe surtout de connaître dans l’histoire des médicamens, ce n’est par leur action immédiate sur notre économie ; mais leur action thérapeutique, à proprement parler ; ou leur influence sur la marche et l’issue de nos différentes affections. Aussi, est-ce le but que je me suis surtout efforcé d’atteindre, dans les deux chapitres précédens, à l’égard des émissions sanguines et de l’émétique. J’ai suivi, pour y arriver, une méthode qui me semble à-la-fois naturelle et rigoureuse. Que fallait-il faire, en effet, pour savoir si la saignée a une influence favorable sur la marche de la pneumonie, et connaître le degré de cette influence ? Évidemment, rechercher, si, toutes choses égales d’ailleurs, les malades saignés le premier, le deuxième, le troisième, le quatrième jour de l’affection, guérissent plus promptement et en plus grand nombre, que ceux qui ont été saignés plus tard. Il