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LE MIROIR DES JOURS


EN FAVEUR DU PARFUM…


 
En faveur du parfum je pardonne à la rose
L’épine, dont mon doigt garde une larme rose.
Je passe au ciel pesant son haleine de feu,
Parce que, plus que les beaux yeux bleus, il est bleu.
J’excuse tout le mal qui me vient de vous-même,
De vos regards, de votre bouche : je vous aime !
Mais prenez garde ! Un jour arrive où la beauté,
Sentant le poids des ans, abdique sa fierté.