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LE MIROIR DES JOURS


Possession de soi, plénitude de l’être,
Recueillement profond et sommeil du désir…
Douceur d’avoir sa part du ciel à la fenêtre,
Et de ne pas rêver qu’ailleurs est le plaisir !

Heureuse solitude ! Onde fraîche où se baigne
L’âme enfiévrée et triste et lasse infiniment,
Où le cœur qu’a meurtri l’existence, et qui saigne,
Embaume sa blessure ardente, en la fermant…