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LE MIROIR DES JOURS


UN AIR


 
Un air, auquel le vent du soir donne des ailes,
Un air de violon ou de violoncelle

Passe rapidement, triste et profond, sur nous,
Comme un oiseau perdu venant on ne sait d’où.

Il ralentit parfois son vol, puis l’accélère,
Descend, monte, s’élance, atteint la lune claire