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LE MIROIR DES JOURS


Au calme qui descend du firmament obscur,
Mon esprit le devine et mon cœur en est sûr !
Vers la voûte étoilée élevons nos prunelles :
Il tombera toujours de la lumière en elles.
Une fois chaque soir, apprenons à goûter
L’heure sombre, qui fait en nous tant de clarté ;
Et laissons nos chagrins s’endormir d’un long somme,
Puisqu’il faudra souffrir demain comme un pauvre homme !…