Page:Lubomirski - Le Nihilisme en Russie, 1879.djvu/13

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mais par expérience ; or, comme les hommes qui ont inventé les langues parlées avaient moins de culture et partant moins d’expérience que ceux qui vivent à présent, leurs dénominations ne signifient rien ; les mots servent d’enveloppe à la pensée humaine ; la pensée humaine s’est fourvoyée ainsi ; les mots n’ayant pas de sens, aucune définition définitive ne peut exister entre le bien et le mal, qui ne sont que des mots. »

Les déductions abondent : qu’est-ce qu’un crime ? où est le bien et le mal ? Le Dieu auquel on croit n’a-t-il pas dit