Page:Lubomirski - Le Nihilisme en Russie, 1879.djvu/73

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dans lequel on les laissait. Enfin, si les prêtres étaient encore respectés dans leur sacerdoce (à l’église et au cimetière), leurs femmes et leurs fils étaient voués au mépris le plus absolu. Admis difficilement, même dans l’antichambre des nobles, traités légèrement par les marchands des deux premières guildes, ils fraternisaient à peine avec les bourgeois. Ayant reçu chez leurs parents une teinte d’instruction, peu désireux d’endosser l’habit ecclésiastique, beaucoup de fils de prêtres, voyant les portes des universités ouvertes devant eux, s’y précipitèrent. Leurs études finies, ils