Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/122

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par les riches monumens qu’ils attestent ! mais on ne se passe pas de l’ombrage, si nécessaire pour échapper aux rayons brûlans du jour, des gazons, si utiles pendant une belle nuit ; des eaux, qui rafraîchissent l’air & la nature entière ; & c’est aussi ce qu’on trouvoit à Champ-Fleuri : on nommoit ainsi la solitude du Vicomte.

Jamais il n’avoit vu lever le soleil avec tant de plaisir que depuis qu’il n’avoit plus de soldats à tourmenter, plus d’oisifs à recevoir, plus de grands à courtiser, plus de femmes à séduire, plus de ruptures à ménager. Un domestique peu nombreux lui