Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/128

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J’étois née sans ces avantages qu’on tient de la fortune. Depuis que des études suivies m’ont admise au commerce de ces demi-dieux, il n’est point de jouissances auxquelles je ne puisse prétendre. Si vous voulez parcourir mes appartemens, vous les verrez ».

Il est déjà parti. Elle lui montre ses femmes, ses serviteurs, ses artistes, ses compagnons de voyage. Il ne distinguoit à la vérité aucune figure humaine, mais il croyoit voir des nuages légers s’agiter au-dessous du plafond. Je ne commande jamais, ajouta-t-elle ; je ne fais que desirer, & dix fois par jour je suis transportée