Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/161

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

portoit la livrée, recevoit des gages, & se mouvoit au signe d’une volonté étrangère.

Alors je jurai à la liberté une fidélité éternelle, & après avoir remercié le distributeur des biens périssables de ne m’avoir pas donné la richesse, & de m’avoir affranchi de la servitude, je dirigeai mes pas vers ce toit solitaire sous lequel nous sommes.

Ce que j’ai rapporté encore de mes voyages, ce sont les portraits de tous les gens estimables que j’ai connus dans les lieux où j’ai fait quelque séjour.

Celui de ce militaire à l’uniforme rouge & argent, me rappelle tous les jours le mérite de