Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/50

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Le bonheur de cette liaison dura, parce qu’il falloit l’envelopper du voile utile du mystère. Les rencontres amoureuses étoient rares. La nombreuse société d’Elmire donnoit lieu à toute espèce de dissipations. À cette société étoient admis non-seulement les beaux esprits en titres, mais aussi ceux de la cour, qui commencent à faire une classe non moins prétentieuse que les autres. On y voyoit cet heureux Marquis, enfant gâté de la nature, de la fortune & des muses, mêlant les palmes de l’éloquence aux fleurs de la poésie, qui a méprisé jusqu’à la gloire, & aimé enfin les femmes. Il y mentoit avec grace, & amu-