Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/66

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vous que je n’aie pas fait ? Vous n’êtes cependant pas le seul homme qu’une grande fortune mette à même de conclure ces sortes de traités où des assiduités complaisantes, toujours au pouvoir d’une femme honnête, tiennent lieu de ces sentimens exclusifs, dons passagers de l’amour aveugle. Allez, Monsieur le Marquis ; assouvissez votre vengeance ; livrez une femme qui vous a aimé aux sévérités injustes, mais nécessaires, de l’ordre public ; arrachez la vie à un enfant, si vous êtes heureux ; laissez-le accablé sous le poids du crédit de votre famille, si vous succombez ; quant à moi, je vais attendre mon sort ».